Début du BIM.

Le BIM commence à exister dès les années 70, lorsque l’on met au point des outils informatiques de conception dans le bâtiment.

Il faut toutefois attendre près d’une trentaine d’années pour que, d’une part, on commence à généraliser l’abréviation BIM, et, surtout, que tous les professionnels du secteur prennent l’habitude d’utiliser des maquettes en trois dimensions et éventuellement de les partager.

Méthode BIM et logiciels.

D’ailleurs, on confond parfois les logiciels -par exemple le logiciel Revit- et le BIM lui-même. Le BIM est essentiellement une méthodologie donc une façon de travailler comme de gérer les données tout au long de la vie d’un bâtiment. Les logiciels quant à eux -à l’exemple de Revit- sont conçus pour pouvoir créer des modèles et donc rendre effective et opérationnelle la méthodologie BIM.

En d’autres termes le BIM est une façon de réfléchir, de travailler et de collaborer alors que les logiciels ne sont que des instruments.

De plus en plus, encouragé par l’internationalisation de la méthode et, en France, par l’ensemble des incitations gouvernementales, le BIM se développe,

-permettant des progrès qualitatifs dans la conception et la construction, -facilitant, la planification et les différentes formes de collaboration  -apportant son aide dans les différentes phases de vie d’un bâtiment.

C’est pourquoi, contrairement à ce que peuvent parfois penser les profanes, la formation BIM ne concerne pas uniquement les cabinets d’architectes. Aujourd’hui, et plus encore demain de nombreux autres experts du bâtiment se forment et se formeront au BIM.

Tout le monde gagne dans la formation au BIM.

Ainsi, les ingénieurs, les fabricants de matériaux, les chefs de chantier et entrepreneurs, les propriétaires et responsables de maintenance, les spécialistes en isolement et économie du bâtiment voire les propriétaires encore les responsables d’urbanisme peuvent avoir intérêt à se former ou BIM, soit pour eux-mêmes, soit dans l’optique des interactions avec d’autres professionnels.

Se former au BIM est encore un avantage, bientôt, cela sera à la fois une obligation et une évidence.

Il existe, toutefois, tout un tas de niveaux de formation. La rapidité avec laquelle on peut se former au BIM, est, bien évidemment, variable en fonction des compétences dont on dispose au départ, de la fréquence et de la densité de la formation ainsi que des objectifs que l’on vise.

Il faut néanmoins avoir à l’esprit que l’on peut très rapidement, obtenir par des formations courtes, bien conçues (donc bien choisies) des notions de base déjà très utiles.

Bien entendu, si on veut vraiment devenir un spécialiste du BIM et encore plus un manager BIM, il faudra atteindre un niveau de formation qui, outrepasse largement la simple (pas toujours d’ailleurs) capacité à manier un logiciel.

Le gabarit, outil BIM.

Ainsi, il faudra plus de temps pour utiliser certains outils comme par exemple, un gabarit.

Le gabarit qui permet d’unifier des modèles et qui contribue à une bonne collaboration débouche sur un réel gain de temps. C’est une sorte de template (c’est d’ailleurs le mot onglet pour gabarit) autrement dit un fichier préparé ou pré-défini qui va permettre d’inclure des objets, des paramètres, des vues, ainsi que des propriétés d’objet, des configurations, des normes etc.

Cet outil permet une amélioration du travail, quasiment, surtout les plans: cohérence des travaux et des conventions utilisées, unification des méthodes, gros gain de temps, possibilité de personnaliser le gabarit et globalement progrès dans l’efficacité et la vitesse de production.

Il existe des possibilités de se procurer des gabarits, c’est possible, par exemple avec C LY D. Ce sont bien souvent les équipes de conception qui les utilisent, mais cela nécessite, bien sûr, un bon niveau niveau de formation en BIM.