Le BIM déjà un énorme impact.

Bien entendu, personne ne devine l’avenir…Pour autant les progrès du BIM (Building Information Modeling) ont déclenché une sorte de révolution dans les secteurs de la construction et de l’architecture. Pratiques collaboratives, efficacité accrue: l’impact est déjà très important dans l’architecture et le BTP, le potentiel d’avenir est considérable.

Les utilisateurs du BIM deviennent majoritaires.

D’abord, on peut noter que les architectes utilisant le BIM ou se formant au BIM sont de plus en plus nombreux. On se souviendra que près de 45% d’entre eux utilisaient le BIM en 2021 (si l’on en croit le baromètre architectural) et on estime qu’en 2025 ce chiffre dépassera les 60%. Les raisons évoquées majoritairement quant aux raisons de l’utiliser tiennent à la qualité des projets, au gain de temps à la limitation des erreurs et aussi aux opportunités de gain concurrentiel et de rentabilité. Il est probable que les premiers points perdureront (et même gagneront en importance) et que les derniers perdront en avantage lorsque le BIM sera devenu presque une unanimité…

Le BIM gagne du terrain.

Parmi les éléments d’évolution, on peut penser que les types de construction utilisant le BIM seront de plus en plus nombreux. Ainsi le « civil BIM » gagne du terrain: infrastructures routières, ouvrages d’art, réseaux divers (eaux, transports), stades, smart city et ensemble de grande ambition. La possibilité d’intégrer de nouveaux paramètres -par exemple gestion de l’eau ou flux de transports et de mobilités- accentuera probablement ces usages. Dans un autre direction, on peut aussi penser que l’extension de la formation au BIM et son adoption par nombre d’architectes favoriseront de plus en plus le BIM pour de petits projets liés au marché des particuliers.

Sur un autre plan, on voit que certains pays favorisent le BIM et que certains l’imposent. Ainsi l’Allemagne, le royaume-Uni ou la Norvège comme certaines agences d’état aux EU imposent le BIM pour ce qui relève de la construction publique.

Le BIM et l’essor de nouvelles technologies.

On peut également penser -même si dans ce domaine on côtoie vite la science fiction tant la vitesse des évolutions est grande – que les évolutions technologiques feront encore grandir les possibilités et donc l’usage du BIM.

Les spécialistes s’accordent à penser que les outils 4D ou 5D permettront d’intégrer et de coordonner des facteurs temporels, économiques, écologiques ou encore des travaux avec une vision immersive  pour améliorer les prises décisions, la détection ou l’anticipation des failles. Sur le terrain technologique les possibilités d’échange (cloud/ standards partagés) devraient également être des facteurs favorables à des collaborations internationales ou, du moins, entre des équipes éloignées.

Quant aux possibilités ouvertes par le développement des intelligences artificielles, elles sont déjà là (aide à la décision, délégation de tâches) mais seul l’avenir dirait jusqu’où elles peuvent aller…