Le BIM (Building Information Modeling) est, au départ, considéré comme étant essentiellement un atout pour les projets de construction collectifs, les chantiers importants, le neuf, voire les commandes publiques. Il est vrai que dans ce type de configuration le BIM permet à la fois une information collective des intervenants, une fluidité dans la coordination, un suivi plus efficace dans les phases d’exploitation etc…Pour autant est-ce une limite ?

A l’évidence non et de moins en moins…

Le BIM et la rénovation : un mariage aux multiples atouts…

D’abord, on peut considérer que les maquettes 3D (faites à partir des nuages de points scannés) permettent une réflexion et un traitement des multiples données qui seront utiles à des phases différentes, à commencer par les éléments de déconstruction et les évaluations sur les projets de reconstruction. Avec la méthode Bim, on évalue, on anticipe, on collabore avant même de déconstruire tel ou tel aspect du bâtiment. Le BIM permet, comme pour le neuf de préparer et de gérer, à la fois, le chiffrage des coûts et celui des performances, par exemple des performances énergétiques. Voire de faire un comparatif (après numérisation) de l’avant et de l’après…

Le Bim donne aux acteurs d’une rénovation une qualité d’interaction et d’échange qui a, au moins, autant d’importance dans un projet de réhabilitation ou de rénovation que dans une construction neuve. En effet, il arrive que la nécessité d’un langage commun et d’une collaboration efficace soit encore plus nécessaire que dans un cas de projet neuf : les intervenants sont différents, les données mal connues au départ, le chiffrage des performances plus complexe, la cohérence moins évidente, les interactions sur le terrain moins faciles à mettre en place etc…

La méthode BIM pour les projets plus petits et même les particuliers.

Les avantages et les facilités qu’offre le BIM ne s’arrêtent pas aux projets collectifs de grande dimension car si les dimensions peuvent être différentes les problématiques d’évaluation, de données, de repérage, de collaboration, de gestion de projet ou encore d’exploitation post chantier ne changent pas fondamentalement. Certes il peut y avoir un coût de mise en place, de formation et/ou d’accompagnement au BIM, mais, en tenant compte de la qualité de service et de production, des erreurs évitées, des gains de temps et de cohésion inter-équipes, de collecte de données pour l’avenir etc ces coûts se transforment souvent en gain…C Lyd peut ainsi former, accompagner, coordonner les équipes tant sur des projets différents dans l’ampleur, le calendrier ou la nature de la commande.