Développer des outils de formation.

Le BIM a de multiples potentialités que le plan BIM veut exploiter et développer, mais pour cela il est nécessaire selon les instances dirigeantes de développer l’accessibilité, la qualité des outils de formation au BIM. Il faudra pour cela que l’on puisse se former dans les territoires et que, localement, des réseaux se mettent en place afin que tous que les acteurs de terrain puissent prendre possession de l’outil BIM et collaborer concrètement. 

Pour cela des outils de formation régulièrement actualisés, des espaces collaboratifs, permettant la découverte de la maquette numérique, adaptés aux différents métiers et des MOOC destinés aux différents types de professionnels seront nécessaires pour engager une vraie politique de formation BIM à l’échelle des ambitions. Rappel : en termes de formation, les MOOC, en anglais « Massive Open Online Courses », nés, à l’origine, de l’idée de grandes universités américaines, sont des formations dispensées en ligne.

Évaluer la maturité au BIM

Par ailleurs, le développement de la formation doit s’accompagner d’un autre objectif. En effet, il sera rapidement utile, voire indispensable pour renforcer la confiance et les possibilités réelles d’adaptation de collaboration de créer des grilles d’évaluation de la « maturité en BIM » pour tous les types de professionnels concernés. Ce sera le rôle des organisations professionnelles d’établir pour ceux qu’elles représentent des critères de qualification qui devront, ensuite, être reconnus par les autres les autres organisations et actualisés au fur et à mesure, selon les aspects de technologie et d’usage. Il sera ainsi possible d’avoir des outils d’évaluation sur une échelle issue d’une réflexion partagée et utile à tous. 

Les écosystèmes du BIM

Le plus rapidement possible, mais aussi sur le plus long terme, le BIM devra être l’objet d’échanges multiples entre différents acteurs, tant aux niveaux régionaux qu’en local, avec toutes sortes de participants concernés – formateurs au BIM, architectes, maîtres d’œuvre, fournisseurs, artisans etc… – afin de faire remonter les retours d’expérience, les besoins concrets, les expériences et besoins de formation, les possibilités de travail collaboratif etc… en allant, si les prescriptions du plan BIM sont suivies vers la création d’un club d’acteurs du BIM. Il s’agit, quoi qu’il en soit, de diffuser vite et bien, d’engranger de la confiance réciproque entre acteurs du BIM, de sensibiliser le plus possible pour généraliser les bons usages.