2022 : année du plan BIM gouvernemental.

« 2022 est aussi l’objectif que nous avons fixé avec la filière de la construction pour généraliser
l’utilisation du numérique, et en particulier du BIM dans le bâtiment. Un accompagnement spécifique
est essentiel à ce secteur (…)Le plan transition numérique dans le bâtiment s’est révélé pionnier (…) pour engager unanimement
les acteurs vers l’utilisation de la maquette numérique du bâtiment et la maîtrise du BIM, facteurs
de progrès sans précédent pour le secteur.
(…) Le BIM doit permettre demain un travail collaboratif plus étroit, plus rapide et réactif
à toutes les étapes, pour tous les projets et les acteurs. »
Ainsi s’exprimait, dans le document gouvernemental sur le plan « BIM 2022 »
le Ministre Julien DENORMANDIE (Ville et Logement.)

Les axes du plan BIM.

Le plan BIM 2022 s’articule autour de deux grands axes : la généralisation de la commande
en BIM sur l’ensemble de la filière bâtiment pour sécuriser et fiabiliser pratiques et actions –
premier axe- et le développement du BIM vers tous les territoires et vers l’ensemble des
acteurs -second axe- en particulier par le développement des outils de formation ( cf C LY D )
qui doivent être rendus accessibles dans l’ensemble des régions. Par ailleurs il s’agit aussi de
constituer des écosystèmes favorisant les échanges au niveau local et de permettre des
collaborations concrètes en BIM.
Le comité de pilotage du plan BIM 2022 doit assurer la cohérence d’ensemble des actions et
les valider autour d’un dispositif de gouvernance du plan et de son pilotage.

Charte(s) d’engagement au BIM.

Depuis 2017 a été lancé une charte d’engagement volontaire dite Charte d’engagement
volontaire BIM 2022 , depuis 2018 (salon BIM World) des chartres bilatérales d’engagement
volontaire ont été signées avec de grands opérateurs renforçant ainsi l’engagement
étatique.
On a compris que la transformation digitale de la filière bâtiment autour du développement
BIM et de la formation aux maquettes BIM 3D doit renforcer une transition visant des gains
de productivité, une amélioration de la qualité dans la construction, dans la gestion,
l’exploitation, la maintenance des bâtiments et la création d’écosystèmes de service pour
l’ensemble des publics concernés professionnels, exploitants et même habitants.

Nécessité de la formation au BIM

Ajoutons que l’ensemble des contraintes imposées par la pandémie ont encore renforcé la
nécessité de cette transformation déjà bien engagée. De plus en plus, ceux qui, il y a
quelques années, ignoraient encore partiellement l’usage des pratiques numériques et du
BIM sont, désormais, de plus en plus convaincus de l’intérêt voire de la nécessité de se
former au BIM et de s’engager résolument dans cette voie.

Comme le résumait, Yves Laffoucrière (président du plan) qui connaît parfaitement le
secteur et voit les apports possibles du BIM.« Il s’agit d’améliorer (ndlr avec le BIM) la coordination
des acteurs et d’approfondir la connaissance des projets dès la conception et jusqu’à
l’exploitation/maintenance. C’est bien lors de la vie en œuvre des bâtiments que le BIM peut jouer un
rôle déterminant. »